| | | I could hang myself on treason for I am my own damn god. |  |
| | Auteur | Message |
|---|
Sullivan Vaughn
Messages : 113
Date d'inscription : 05/02/2011
Crédits : Woody pepper
Pseudo : brains
HEADLINES
Localisation:
Statut: Célibataire.
Notes:
 | | Sujet: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Sam 5 Fév - 19:38 | |
|  THROUGH THE LOOKING GLASS.
PRENOM(S), NOM, SURNOM(S) : Sullivan, Vaughn.
ÂGE : 29 ans.
ORIGINES : Américaines.
EMPLOI : Photographe au Baltimore Sun.
GROUPE : Photographes.
GOOD TIMES, BAD TIMES.
Bonjour ! Alors, commençons. Quelles sont vos motivations pour cet emploi ?
« Mes…motivations. », articula-t-il avec prudence. Il s'éclaircit la gorge avant de joindre ses mains devant lui avec l’air morne de celui qui n’avait pas prévu de justifications préalables. « J’aime bien faire des photos. » Un silence gênant s’installait, comme à chaque fois que Sullivan s’exprimait en phrases courtes et que ses interlocuteurs attendaient la suite. Or, la plupart du temps, il n’existait aucune suite. Cette fois-ci allait devoir être différente s’il ne voulait pas tomber en disgrâce. Un peu comme les gaines. Ou le corned-beef. « J’ai commencé il y a longtemps, je ne faisais pas non plus des chefs-d’œuvre, je me considérais pas comme un artiste. » Insinuait-il malgré lui que, maintenant, ce fût le cas ? « Je me suis pas mal amélioré, c’est ce que… c’est ce que je veux dire… par là. » Il arqua un sourcil, soucieux d’être convaincant. Sans l’être réellement.
Quelle est votre expérience dans ce domaine ?
« Je n’en ai pas. », déclara-t-il sombrement. « Du moins, j’ai jamais travaillé en tant que photographe pour un journal. Avant j’étais en fac de langues, je faisais des photos pour m’amuser. » C’était une déclaration authentique, mais partiellement discutable sachant qu’il n’avait jamais montré ses clichés à personne avant d’avoir été contraint de se constituer un book. Et que de ce fait, ça n’avait jamais rien eu d’amusant à proprement parler. « Ensuite j’ai commencé à me dire qu’en fait c’était le truc qui me plaisait le plus, que le reste c’était du vent. » Son visage devint vide et inexpressif le temps d’une seconde. « Les photographes sont repérés grâce à ce qu’ils produisent, non ? C’est ce que je me suis dis, j’ai passé quelques coups de téléphone, exposé quelques trucs, parlé brièvement, et l’histoire se termine devant vous. » Il avait le sentiment de ne pas en dire assez mais de n’avoir en même temps rien à ajouter et eut brusquement envie de dire : je suis également trapéziste. Mais ça n’aurait pas impressionné la personne qui se tenait en face de lui, et en plus, c’était pas vrai.
Dites-nous en plus sur vous. Comment vos proches vous décrivent-ils ?
Il hésita. La frontière entre la vérité et le mensonge était bien mince, fallait-il la franchir pour tenter de paraitre différent dans le seul but de plaire ? Il semblait à Sullivan que dans ce cas de figure faire semblant et prétendre être quelqu’un d’autre ne le mènerait à rien. « Ils disent que je suis ostensiblement…diplomate, quoiqu’absolument distant. » Il ne faisait que répéter les derniers mots de sa mère, ceux qui l’avaient le plus marqué bien qu’ils ne soient ni révélateurs, ni véritablement expressifs. « Je crois que c’est parce que j’ai du mal avec les gens en général, et j’ai aussi du mal avec les grands événements qui surviennent dans une vie quand on les attend pas. » Il haussa les épaules, puis repris « Ils sont pas là tant qu’ils m’apparaissent pas dans toute leur gravité. » Il se rendit compte qu’il avait radicalement changé l’angle de la question et se reprit instinctivement, comme victime d’une décharge électrique « Ils disent aussi que je me fixe exprès des barrières, que je me forme à avoir une vie pleine de tourments et de complications… en gros, il faut pas se voiler la face, ils disent que je suis un gogole. » Son regard rencontra furtivement celui de son interlocuteur. « J’ai le droit de dire gogole ? » Une fois la question formulée, elle lui apparu dans toute sa stupidité et il laissa s’échapper un lourd soupir. Il était alors déjà las de s’exprimer. « Je voulais pas être considéré comme un gogole, mais c’est vrai, je voulais bien d’une vie un peu tordue. »
Hors du travail, quelles activités aimez-vous pratiquer ?
Sullivan avala calmement sa salive. Le mec s’ennuyait dans la vie, c’était clair. Après s’être fait cette subtile remarque intérieurement, Sullivan eut envie de rire devant tant de tourments, de tracas et d’amertume qui se battaient pour une place sur un même visage. Il désira même un instant soulager l’existence acnéique de son interlocuteur en l'abattant froidement d’un coup d’agrafeuse bien placé. Mais répondre à ses questions semblait nettement plus indiqué dans le contexte, de ce fait, il se gratta momentanément le sommet du crâne avant de reprendre la conversation là où il l’avait laissée. « En dehors du travail je… me traîne par ci par là, je prend des trucs en photos, comme des chats écrasés sur les chaussées par exemple, ou les bébés crocodiles au zoo. » Le silence se fit à nouveau de manière rude et grossière, laissant à Sullivan un mauvais goût d’inachevé dans la bouche. Il se forçait à en dire le plus possible dans l’optique de ne pas être considéré comme incompétent et donc pas apte à poursuivre ses ambitions, si tant est qu’il en avait. « Sinon je reste à l’appartement avec ma colocataire. Elle est… à l’opposé de moi, et de ce fait, désagréablement semblable. » dit-il en secouant la tête de gauche à droite.
Comment en êtes-vous arrivés à vouloir faire ce métier ?
Aucune réflexion préalable. « Quelqu’un m’a fait comprendre qu’aller au bout de ses rêves était un truc important dans la vie ». Se remémorer des souvenirs auxquels il n’avait précisément plus envie de penser ne lui plaisait que très moyennement, mais s’il fallait passer par là pour faire bonne impression, il n’allait pas en être autrement. De toute manière, il n’était pas doué pour les alternatives. « Au début je ne prenais que des gens en photo. Le plus souvent quand ils ne s’y attendaient pas, j’avais l’impression de subtiliser en toute intimité un épisode de la vie d’un autre. Je ne montrais mes clichés qu’à une personne… Je peux prendre ce gâteau ? » Demanda-t-il tout à coup. L’homme lui signifia d’un signe de tête qu’effectivement, il y était autorisé, et Sullivan se mit à le mâcher comme si sa vie en dépendait. La vérité, c’était qu’il n’en pouvait plus de débiter des banalités et qu’il était nécessaire qu’il reprenne son souffle. Après quelques minutes d’intense mastication, il s’essuya le visage d’un revers de manche, car ce n’était pas son genre de garder des reliefs de nourriture au coin des lèvres, et quelques miettes s’accrochèrent aux mailles de son pull. Il ne les retira pas immédiatement, et puis il les oublia. « Donc voilà, cette personne m’a dit que j’avais un don, qu’elle y croyait, et que c’était injuste que je prive les autres de mon art. » Il croisa les bras sur sa poitrine. « Je l’ai écoutée. »
Êtes-vous sujet à des tics, des manies ?
« J’ai tendance à mettre les gens mal à l’aise. » Encore ce silence qui s’imposait, une fois encore, tel une évidence. « Comme maintenant, par exemple. Et en plus je le fais exprès. »
Quel est votre juron favori ?
« Fuck. »
Dites-nous le premier mot qui vous passe par la tête.
Le visage de l’homme à qui il s’adressait s’était crispé comme s’il avait une petite attaque, juste après qu’il eut posé sa question, mais Sullivan ne remua pas d’un pouce. Le reste de la conversation n’allait vraisemblablement pas mobiliser l’ensemble de ses facultés intellectuelles, il en devenait presque amorphe, ses réflexes étaient donc diminués. Oui. Et puis sa récente amnistie langagière lui semblait déjà loin. «Canard ?» Il ne savait pas encore si ça avait été une bonne idée de réellement dire le premier mot qui lui venait à l’esprit, mais lorsqu’il se rendit compte qu’il fixait intensément son interlocuteur au moment où ledit mot avait franchit la barrière que formait sa bouche, il n’eut d’autre choix que se rendre à l’évidence. Parfois, la réflexion avait du bon. Forcément.
Comme tous les adolescents, vous avez probablement eu une idole. Qui était-ce ?
« J’étais assez attaché au groupe Police. Du coup uhm, je suppose qu’inconsciemment j’ai fais de Sting mon…comment vous dites ? Ouais, mon idole. Enfin jusqu’à ce qu’il décide de quitter le groupe, mais là encore je m’en fichais un peu. »
Quelles sont vos capacités culinaires ?
« Je ne sais pas faire la cuisine, ce qui est problématique puisque la personne qui vit avec moi n’est pas non plus un cordon-bleu, dans son genre. Du coup on se contente de pâtes, le plus souvent. Je pense qu’on va rapidement s’en lasser et qu’il va falloir trouver une solution, mais je ne vais pas me contenter d’être conforme aux stéréotypes en vigueur et la forcer à devenir une éminente cuisinière. Les mentalités ont changées d’après ce que j’ai cru comprendre. »
Dites-nous avec exactitude quel était le dernier SMS que vous avez reçu, et de qui il provenait.
Sullivan sortit son téléphone de la poche arrière de son pantalon et le consulta brièvement. Son unique mémoire ne lui suffisait pas à se souvenir du dernier message qu’il avait reçu, il était donc nécessaire qu’il s’appuie sur des preuves matérielles, bien que la question posée lui semble nettement inutile. « Sors les poubelles tête de… » Il s’arrêta précipitamment dans sa lecture. « Tête de rien de bien réjouissant. » Puis prit son sourire le plus inoffensif avant de remettre l’appareil à sa place, feignant d’avoir oublié de préciser de qui lui venait cette missive.
Combien de sucres dans votre café ?
« Je le bois noir, le sucre c’est pour les mioches » Raisonna-t-il en contemplant son interlocuteur compléter son breuvage de trois petits cubes blanchâtres.
ONE MORE CUP OF COFFEE.
PSEUDO OU PRENOM : Antoine.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Par Marie-Corinne.
POSTE VACANT, SCENARIO, INVENTE ? Poste vacant.
AVATAR : Henry Cavill.
COMMENTAIRES : Chloé = Arnaud.
AUTRES MESSAGES : Les oranges c'est la santé.
Dernière édition par Sullivan Vaughn le Dim 6 Fév - 13:06, édité 17 fois |
| | | | Cleo Zabrowsky
Belle Marielle, nouille surdouée.
Messages : 846
Date d'inscription : 25/11/2010
Crédits : Dodixe
Pseudo : Mariko
HEADLINES
Localisation: Au café d'en bas.
Statut: Se voit déjà avec son (charmant) patron.
Notes:
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Sam 5 Fév - 19:59 | |
| Bienvenue Jean-Jacques.  Avance cette fiche un peu ! (Et sinon, d'où sort cette demoiselle sur ta bannière ? Ca me plaît pas beaucoup, haha.) |
| | | | Siobhán O'Biren
Chouette Huguette, nouille surdouée.
Messages : 620
Date d'inscription : 25/11/2010
Crédits : Paweke.
Pseudo : Louloulepou. (Jellyskies.)
HEADLINES
Localisation: Derrière une pile de dossiers.
Statut: Fiancée au plus merveilleux (et infidèle) big boss du journal.
Notes:
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Sam 5 Fév - 20:27 | |
| Bienvenue à toi, ô jeune inconnu.
Moi je te souhaite un bon courage.
(Mariko, aux pieds !) |
| | | | Sullivan Vaughn
Messages : 113
Date d'inscription : 05/02/2011
Crédits : Woody pepper
Pseudo : brains
HEADLINES
Localisation:
Statut: Célibataire.
Notes:
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Sam 5 Fév - 21:00 | |
| C'était soit la meuf soit des costumes... comment dire, pittoresques.
Merci Siobhan. |
| | | | Cleo Zabrowsky
Belle Marielle, nouille surdouée.
Messages : 846
Date d'inscription : 25/11/2010
Crédits : Dodixe
Pseudo : Mariko
HEADLINES
Localisation: Au café d'en bas.
Statut: Se voit déjà avec son (charmant) patron.
Notes:
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Sam 5 Fév - 21:10 | |
| Haha, bon, alors je crois préférer la meuf, tant pis. Siobhan, non mais je t'en prie, je ne suis pas un chien, là !  Tssst. Ce qu'il faut pas entendre. Je suis vexée, presque. |
| | | | Siobhán O'Biren
Chouette Huguette, nouille surdouée.
Messages : 620
Date d'inscription : 25/11/2010
Crédits : Paweke.
Pseudo : Louloulepou. (Jellyskies.)
HEADLINES
Localisation: Derrière une pile de dossiers.
Statut: Fiancée au plus merveilleux (et infidèle) big boss du journal.
Notes:
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Sam 5 Fév - 21:11 | |
| Arrête, tu sais bien que c'est affectif entre nous, mon chat.  |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Sam 5 Fév - 22:30 | |
| Tu sens le prout et les aisselles.
Mais je te dis bienvenue quand même. |
| | | | Sullivan Vaughn
Messages : 113
Date d'inscription : 05/02/2011
Crédits : Woody pepper
Pseudo : brains
HEADLINES
Localisation:
Statut: Célibataire.
Notes:
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Sam 5 Fév - 22:59 | |
| |
| | | | Sullivan Vaughn
Messages : 113
Date d'inscription : 05/02/2011
Crédits : Woody pepper
Pseudo : brains
HEADLINES
Localisation:
Statut: Célibataire.
Notes:
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Dim 6 Fév - 13:07 | |
| Et BIM, premier double poste, navré. Je crois avoir terminé ma fiche |
| | | | Cleo Zabrowsky
Belle Marielle, nouille surdouée.
Messages : 846
Date d'inscription : 25/11/2010
Crédits : Dodixe
Pseudo : Mariko
HEADLINES
Localisation: Au café d'en bas.
Statut: Se voit déjà avec son (charmant) patron.
Notes:
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Dim 6 Fév - 13:11 | |
| C'est avec joie que te valide, gros lard. Je trouve ta fiche plutôt drôle, bon point pour toi ! Par contre, pardonne-moi mais les oranges ça pue, dans la vraie vie. |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. Dim 6 Fév - 13:13 | |
| Chloé = Arnaud
Laisse ce bon vieux Arnaux là où il est, nom d'une pipe ! |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: I could hang myself on treason for I am my own damn god. | |
| |
| | | | | | I could hang myself on treason for I am my own damn god. | |
|
| Page 1 sur 1 | |
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
Accueil 
